Les particuliers qui réalisent une plus-value lors de la cession d’un bien meuble (bateau de plaisance), dans le cadre de la gestion de leur patrimoine privé, seront imposés à l’impôt sur le revenu au taux de 19 % auquel sera applicable le montant des prélèvements sociaux.
Excellente nouvelle, les non résidents fiscaux ne sont pas imposés sur les plus-values privées de cessions de biens meubles, seuls sont concernés les résidents fiscaux au sens de l’article 4B du CGI et les sociétés ou groupements qui relèvent des articles 8 à 8 ter du CGI, de l’article 8 quater et de l’article 8 quinquies du CGI dont le siège est situé en France (ex : SCI).
Une exception concerne toutefois les copropriétaires de navires, ceux-ci ne relèvent pas du régime des plus-values privées mais du régime des plus-values professionnelles, dès lors qu’ils sont respectivement imposables dans la catégorie des BA et des BIC.
L’autre bonne nouvelle concerne les plus-values de cession de biens meubles réalisées par un résident fiscal français, puisque celui-ci pourra bénéficier d’un abattement pour durée de détention, de 5 % par année de détention au-delà de la deuxième année, la plus-value étant définitivement exonérée au terme d’un délai de vingt-deux ans.
Concernant l’impôt sur la fortune immobilière, sont soumis à l’IFI l’ensemble des biens et droits immobiliers situés en France (pour les non résidents fiscaux français) et l’ensemble des biens et droits immobiliers possédés dans le monde (pour les résidents fiscaux français), dont la valeur du patrimoine taxable est supérieure à 1,3 M d’euros, pour plus d’information sur l’IFI, nous vous renvoyons à notre article sur l’impôt sur la fortune immobilière. Si sous l’ancien régime de l’ISF les biens détenus en France (pour l’ensemble des redevables de l’ISF) et à l’étranger (pour les résidents fiscaux français) étaient pris en considération pour la détermination de l’impôt sur la fortune, ce n’est plus le cas aujourd’hui, pas d’IFI sur votre yacht !